Ce Solex a été fabriqué d’octobre 1953 à septembre 1955 (Numéro moteur 326 206 à 653 388). Sa puissance flirte avec 0,5 cv : autant dire que de bonnes jambes étaient indispensables pour franchir la moindre côte ! Mais à l’époque, on parlait d’un vélo avec un moteur (roue de 600 de grand diamètre) : véritable (r)évolution pour la population habituée à ne circuler qu’à vélo…
Côté technique, on retrouve le filtre à air niché au dessus de la culasse, laquelle accueille la bougie vers l’avant. Cette culasse permettait le décalaminage sans devoir déposer la culasse (entre 6 % et 7 % de dosage du mélange était préconisé !!! ). Le gros galet de 45mm est fixé sur une pièce en alliage pour éviter, comme sur les modèles précédents, que les joints ne s’abîment sur le galet. Sur ce modèle 330, les pièces en tôle emboutie du porte-bagage prendront progressivement la place des fils soudés (probablement pour éliminer d’anciens stocks). Le plastique viendra aussi remplacer la tôle pour le cache-volant et le phare.
Pour les connaisseurs, rouler avec un tel Solex reste un plaisir inégalable à condition de s’adapter à la conduite sans embrayage et d’aimer pédaler. Le débouche-gicleur est à prescrire dans la boîte à outils !
Ci-dessous, quelques photos d’un Solex 330 déposé à l’atelier par son propriétaire pour une restauration moteur et mise en conformité de quelques pièces montées pour dépanner durant ses déjà 68 ans d’utilisation ! Il a encore de très belles années devant lui…
Vive le Solex !
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